samedi 30 mars 2013

La pensée de...



                             
                                                    .....Nietzche:

      " L'art est conçu pour nous empêcher de penser à l'existence "




samedi 23 mars 2013

L'artiste et son modèle




Durant la dernière guerre, Jean Rochefort, un sculpteur en fin de vie voit arriver chez lui une belle et jeune femme (Aida Folch), qui l'inspire.  Elle devient son modèle, comme sa femme Claudia Cardinale le fût durant sa jeunesse. Il se remet au travail dans son atelier, où elle s'installera et où chaque jour, il viendra dessiner son corps , le modeler puis le sculpter.
Le décor est celui d'un village proche de la frontière espagnole, pour le nommer précisément, il s'agit de Ceret, où le film a été partiellement tourné, en noir et blanc.

J'avoue ne pas avoir été comblée par la réalisation. Malgré ma patience, car le rythme du film est lent, il m'a manqué la passion et la fougue de la création, qui est évoquée comme un mystère. L'absence de musique fût pour moi un vide supplémentaire.
Je n'ai rien découvert sur la technique de la sculpture. Je n'ai pas senti d'émotion, sauf le dernier dialogue, lorsque cette jeune modèle fait ses adieux à Claudia Cardinale et lui dit: " vous êtes vraiment très belle". Elle, qui a laissé sur son visage les traces du temps, naturellement vieillie.

vendredi 15 mars 2013

Un sculpteur de renom....


Ne pas rater cette exposition"la chair et le marbre" au musée Rodin, c'était ma priorité si je montais à Paris, et j' ai été bien nourrie de satisfaction et d'étonnement !



Dans son travail, il y a de la sensibilité à outrance




du culot !

Dans ce bloc de marbre brut, Rodin a volontairement  extrait le portrait de Camille Claudel sans l' aboutir, et c'est le parti  qu'il prendra à plusieurs reprises.



                                                               
                                                                      de la beauté



                                                           
                                                                    et du réalisme !
                                     
Et pardon de mon ignorance, mais j'ai appris que ce travail fabuleux n'était pas que le travail d'un seul homme mais de celui de nombreux praticiens, auxquels je pense, le musée à voulu rendre hommage.Citons quelques noms: Leon Fourquet, Louis Mathet, Victor Peter,René Marquet , Camille Claudel, ils furent nombreux et eux-mêmes avaient des assistants. Sur une seule pièce, deux ou trois mains pouvaient intervenir.

mardi 12 mars 2013

Moi, on ne m'a jamais demandé....


Dernièrement j'ai retrouvé une copine ou amie d'enfance (quelle est la frontière entre ces deux mots, alors que nous avons grandi ensemble de 0 à 15 ans, que nos mères étaient liées, et qu'ensemble nous avons énormément de souvenirs en commun ? ) qui m'a parlé de ce livre, pour me faire comprendre ce qu'elle a ressenti lorsqu'elle a perdu sa soeur d'un cancer à l'âge de 20  ans. 
Il est vrai que lorsqu'un enfant ou une adolescente décède nous avons immédiatement une pensée vers les parents, ceux qui ont mis au monde ce petit être cher, leur bébé... Quelle souffrance! Comment survivre ? Mais je n'avais effectivement pas penser à la peine que pouvait ressentir les soeurs et les frères, et je ne suis pas la seule puisque c'est le message que veut faire passer Marie Fuguain à travers ce livre.
Le témoignage de Marie, qui a perdu sa soeur Laurette de 22 ans d'une leucémie, s'associe ce que mon amie Véro a ressenti et ressent encore à ce jour.
Je la remercie de m'avoir cité cet ouvrage, qui apporte une vision particulière lorsque l'amour fraternel est fracturé par la maladie et la mort, suite à une complicité si forte entre deux soeurs et aux traces indélébiles de leur attachement.
Son écriture simple, plein d'humour et d'amour, n'apporte pas à ce livre que de la tristesse, et se termine par une note de  fraîcheur, de jeunesse et d'espoir.