mercredi 25 février 2009

Dieu est un pote à moi



Un livre sympa. Au début la rédaction est amusante, puis le ton change...Que j'aurais aimé avoir les mêmes rapports avec Dieu que ce personnage... J'attendais juste une fin différente...(peut-être une révélation?) Attention, contrairement à ce que l'on pourrait en penser ce livre ne parle pas de religion ! et on, apprend aussi que l'auteur Cyril Massarotto habite notre région, près de Perpignan !

Un passage:
"Je suis chaque jour plus surpris que ce qu'on a coutume de nommer la "routine" soit quelque chose de si plaisant. Rentrer du travail et trouver ma petite famille à la maison m'emplit immanquablement de joie. Ou plutôt de sérénité, une quiétude dont je me sens constamment habité.
"Dis-moi Dieu, quand j'imaginais ma vie idéale avant d'être avec Alice, je me disais que je voudrais être un artiste,tu sais le genre rock star qui vit à cent à l'heure en faisant le tour du monde, ou bien un homme de pouvoir et d'argent, que mon nom et mon influence rayonnent un peu partout, tu comprends ce que je veux dire ?
-Oui autant dire que c'est le rêve d'une bonne partie d'entre-vous. Et donc?
-Et donc je me trouve étrange de me satisfaire amplement de ce que j'ai aujourd'hui. Tu crois que c'est normal?
-Ben oui, si c'est pas bizarre de ne plus rêver de cette sorte d'absolu...
-Écoute, je n'ai pas envie d'y passer une heure; donc je réponds, juste à ta question: deux enfants vont mourir, l'un est blond et l'autre est roux, et tu as le pouvoir de sauver un seul de ces deux enfants. Lequel choisis-tu: le blond ou le roux?
-Quoi?
-Lequel sauves-tu?
-Mais c'est débile comme question!
-Je te le confirme. Et pourquoi c'est débile?
-Parce qu'on ne peut pas y répondre!
-Eh bien voilà, je viens de te faire une démonstration par l'absurde. Tout simplement parce qu'il y a des questions auxquelles on ne peut pas répondre. Et tu sais pourquoi?Parce qu'il ne faut tout simplement pas se les poser dans la mesure où elles ont aucun sens. C'est la même chose pour toi, tu trouves étrange d'être heureux de ce que tu as, de ne pas vouloir plus, et tu te demandes si c'est normal.Tu te rends compte du saugrenu de ta réflexion? Ce que je veux te faire comprendre, c'est qu'il faut juste vivre, prendre les choses comme elles viennent. Le bonheur n'est pas un projet. Sois-en bien conscient. Vis, et ne t'encombre pas l'esprit de questions inutiles.
Il a raison. Ces questionnements sont idiots. Le problème n'est pas de savoir comment on s'imagine un bonheur autre, mais de savoir si l'on est heureux aujourd'hui je le suis, vraiment. Pour preuve, je lui ai dit il n'y a pas si longtemps une phrase d'une incroyable niaiserie mais dont je pensais chaque mot intensément: je suis le plus heureux des hommes. Il a eu l'air ému, je l'ai vu dans ces yeux. D'ailleurs, il ne m'a rien répondu. Il devait savoir que c'est vrai."

mardi 24 février 2009

le code a changé

Bof,bof,bof, si ce film n'était pas signé Danièle Thompson je ne me serais même pas déplacée ..! aucun scénario intéressant, juste quelques acteurs.
Je ne vous le conseille pas du tout, on ne s'ennuie pas mais on se demande ce qu'on fait dans cette salle.
Et puis honnêtement, il y a tant de personnes qui vont à un dîner en traînant la patte ?

lundi 23 février 2009

une phrase ....

...avoir un enfant, c'est déplacé le centre du monde de soi vers quelqu'un d'autre.

jeudi 19 février 2009

Un film génial !!

Devant ce film, impossible de s'endormir !!! durée: 2h35 malgré tout, avec un scénario très singulier !!
" L'étrange histoire de Benjamin Button": un homme hors du commun, qui naît à 80 ans et vit sa vie à l'envers.
Vite, vite, courez-le voir vous ne serez pas déçu !! il restera imprimé dans votre mémoire.
Et en prime: Brad Pitt !!

mercredi 18 février 2009

J'ai aimé...

Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts, Jean-Pierre Dulucq s'installe en Roussillon en 1975 et se consacre entièrement à la peinture. son sujet favori est la femme dont il décline les formes généreuses dans une explosion de couleur. Un artiste habilité d'un talent à multiples facettes.

mardi 17 février 2009

le rire incassable


Françoise Sagan raconte, dialogue, se projette dans un échange de courrier avec Sarah Bernhardt pour en tirer une biographie non-traditionnelle.
Nous découvrons cette comédienne plus vivante, plus brûlante, plus drôle que celle que nous connaissions jusqu'ici, d'où le titre:
" le rire incassable".
Sarah Bernhardt a côtoyé des grands hommes de son époque et elle fut la maîtresse de certains. Voici un passage du livre dans lequel j'ai trouvé sa vision des hommes riches assez intéressante :
" Avez-vous remarqué que les hommes très riches ne vous font jamais de cadeaux aussi beaux que ceux que vous leur faites ?...Peut-être parce-qu'ils ont trop peur d'être aimés pour leur argent? Toujours est-il qu'ils font très souvent des cadeaux comme s'ils étaient pauvres alors que vous -même vous évertuez à leur en faire de fastueux ! Ou alors, ce sont des cadeaux qu'ils peuvent revendiquer ou partager: un voyage qu'ils feront avec vous, une cure en Roumanie dont ils diront avoir eu l'idée, voire une petite maison où ils viendront passer les moments de la liberté volés à leur femme et dont le loyer sera à leur nom! Non, non, je vous le dis: leurs cadeaux ne sont jamais gratuits. Quel dommage!Jamais quelqu'un de riche vous déposera silencieusement et secrètement, sans que vos amis le sachent, une somme d'argent dans une banque, au cas où vous en auriez besoin. Jamais quelqu'un de riche ne vous donnera l'appartement où vous seriez sûr de finir vos vieux jours en cas de disette (et que réclame peut-être en paillant votre peur de l'avenir).Non, non, hélas, remarquez-le ! Que ce soit vos amants-hommes ou vos amies- femmes, les gens riches vous donneront toujours des cadeaux si médiocres qu'ils en deviennent, automatiquement, intimes -et que vous les cachez,- ou si tapageurs que vous êtes obligés de nommer leur auteur. Quand à vous, les cadeaux fastueux que vous leur aurez faits pour leur prouver que ce n'est pas leur argent que vous voulez mais leur plaisir, quand à votre cadeau à vous, il ira finir avec leur collection dans un de leurs innombrables tiroirs, dans le noir. voilà! ah non, délivrez-moi des gens riches, ils ont trop coûteux !!"